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Prix Franz de Wever 2005
Lauréat
Stéphane Lambert pour son recueil de nouvelles Comme de se dire d'un amour qu'il sera le dernier (Labor, coll. «Grand espace nord», 2005.) 

JuryRoger Foulon, Philippe Jones et François Emmanuel. Rapporteur : Roger Foulon.
Extrait de l'argumentaire du jury
Son jeune âge n'empêche pas Stéphane Lambert d'être un personnage considérable de nos lettres. Il le doit en partie à son travail d'éditeur, qu'il a exercé à la tête du Grand Miroir, cette maison qu'il a créée et qu'il a élevée à un haut degré d'exigence et de reconnaissance internationale. Mais cela ne peut pas faire oublier qu'il est avant tout un écrivain au ton et au regard singuliers. Quelques livres nous ont déjà familiarisés avec une écriture froide, mais à la manière de la glace qui brûle. Il parle toujours d'amour, sans la moindre complaisance ni mièvrerie. Les sentiments qu'il évoque, il les traite avec une distance clinique qui ne l'empêche pas de montrer à quel point ils sont intenses. Comme dans les nouvelles qu'il réunit au sein du recueil aujourd'hui couronné, Comme de se dire d'un amour qu'il sera le dernier. Il s'y montre proc d'un de ses écrivains de prédilection, Marguerite Duras, qui l'a guidé dans la oie de l'analyse des cristallisations affectives. Les trois récits amoureux qui composent ce lire «jouent dangereusement avec l'obscurité et la lumière», réflexion de l'auteur que souligne le rapport présenté par le jury.
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