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La Belgique littéraire
de
Remy de Gourmont

Remy de Gourmont : La Belgique littéraire

Genre : Essai
Collection : Histoire littéraire / Poche
Format : 11,5 x 18 cm
Nombre de pages : 198 p.
Date de publication : Janvier 2002
ISBN : 2-8032-0047-3
Prix : 9,50 €
Introduction de Paul Gorceix

À propos du livre (extrait de l'Introduction)

Rares sont les ouvrages concernant l'histoire de la littérature qui, quelques décennies passées, ne nous paraissent pas vieillis, difficilement exploitables pour la recherche et même parfois peu lisibles. Le petit livre de Remy de Gourmont, La Belgique littéraire, compte parmi ces heureuses exceptions. L'essai, écrit sur cette littérature qu'on appelle aujourd'hui «la Littérature française de Belgique», a gardé toute sa fraîcheur. Les jugements de l'auteur sont aussi pertinents qu'ils ont pu l'être à l'époque de sa publication. À cela s'ajoute qu'il s'agit d'un document historique et littéraire de première importance, qui, publié en pleine guerre, a été inspiré par le désir de rendre justice à ce «petit peuple héroïque et malheureux». C'est un hommage que la France a voulu rendre à la Belgique dont la neutralité avait été violée par l'Allemagne le 4 août 1914.

Lire un extrait

La longue histoire de la formation de la Belgique, tour à tour province de la maison de Bourgogne, de la maison d'Autriche, province espagnole, assemblage de villes livres, partie intégrante de la Hollande, enfin royaume autonome, fait bien comprendre que rien de ce qui ressemble à une littérature nationale n'a pu fleurir sur cette terre incertaine, avant les dernières années du dix-neuvième siècle. Cependant, n'y a-t-il pas eu une littérature des provinces Belgiques, des provinces flamandes ou wallonnes, avant le moment où il sied de parler d'une littérature belge? Adènes le Roi qui écrivit un des poèmes les plus célèbres du moyen âge : Berte aux grands pieds, ne naquit-il pas en Brabant, ne vécut-il pas sous un comte brabançon? Et Froissard, ne fut-il pas de Valenciennes, et Comines, de Comines, à une époque où Valenciennes et Comines étaient, non des villes françaises, mais des villes flamandes, à l'époque où les Flandres étaient bourguignonnes? Et plus tard, le prince de Ligne, écrivain du meilleur esprit français, né à Bruxelles en 1735, ne peut-il être donné à la Belgique mieux qu'à la France ? Sans vouloir en rien réformer une habitude qui nous enrichit de forts beaux noms, on peut tout de même noter que la Belgique n'est pas la terre sans tradition littéraire que l'on croit et que ses racines plongent au plus profond des êtres.

À vrai dire, l'expression littérature belge n'est légitime et n'est adoptée que depuis très peu d'années. J'en placerais la naissance vers 1881, sinon en cette année même où parut le premier numéro d'une revue appelée la Jeune Belgique, mais, bien avant cette date, Bruxelles, si grandie et si remplie dans la Révolution, était un centre littéraire. Le prince de Ligne avait écrit partout, publié partout, au hasard des chevauchées de guerre, ceux qui virent après lui, sans guère le connaître, d'ailleurs, eurent des destinées plus sédentaires. C'est à cela qu'on reconnaît qu'un pays, ne fût-il encore qu'une province, manifeste la volonté de se créer une littérature, c'est que des écrivains y naissent, y vivent, y meurent, qu'ils y ont cherché un public dans la capitale du territoire, qu'ils dépendent de ses mœurs et de ses idées, qu'ils ont cessé, en un mot d'être, comme le prince de Ligne, comme Jean-Jacques Rousseau, détachés de leur milieu.

Table des matières

Introduction
Chronologie

La Belgique littéraire
   Préface
   I. Des origines à Georges Rodenbach
   II. Émile Verhaeren
   III. Van Lerberghe et les autres poètes
   IV. Camille Lemonnier et le roman
   V. Maurice Maeterlinck
   Note sur les revues
   Index des noms cités

Le livre des masques (extraits)
   Préface
   Maurice Maeterlinck
   Émile Verhaeren
   Georges Eekhoud
   Max Elskamp

Promenades littéraires (extraits)
   Émile Verhaeren
   L'originalité de Maeterlinck


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